La vélodyssée en slam
Camarades !!!
L’heure est gravée dans une mémoire de groupe
Reste le souvenir de la route qui glisse sous nos roues, des paysages qui défilent
Et « la mer… qu’on voit danser, le long des golfes clairs ».
La mise en jambe est lente, les couchers tardifs,
Et le soleil a bien cogné.
Du fond de la file on entend les cavaliers qui réajustent leur matos ;
Et un cri de rassemblement :
« Riders on their what ?!!! On their steed !!! »
Understand le message est passé,
Et chacun ici l’aura compris,
Nous étions un groupe qui s’est construit et connu dans l’épreuve
Et les repas trop tard.
Certains diront bientôt : « Me Gustave élo mucho » et moi je dis oui,
Tant que Julien reste sur le sien.
De Royan à Mimizan 11 aventuriers qui ne se connaissaient pas, ou si peu,
Qui ne se reconnaissent plus que de dos,
Et qui échangent, argumentent, râlent, s’engueulent,
Rigolent et dansent.
Quand vient le soir, on mange. Je chante. Ils et elles écoutent.
Vous : repos du guerrier.
Santa Maria madre de dios, que c’est beau. Car le silence est d’Aurélie-zé
Donc les étoiles, car hors des tentes,
Elles ne sont que plus belles.
Au matin, vers 11h30 environ, chargés comme
Des Annouck’sé qu’on va ? Panneaux, badauds, GPS,
Et détours sans fin. La mer, c’est vers le bas, faut descendre.
Clin d’œil au bac de Royan.